Fête de l’Huma, fallait-il y être ou pas ?



Pendant 3 jours, sous la bannière « Fiers de notre humaNUté » , l’Apnel a présenté sa proposition de loi organisant la liberté d’être nu et sa demande de clarification de l’article du code pénal portant sur l’exhibition sexuelle (222-32).
Une présentation faite au public mais aussi aux « communistes » et aux « verts », invités à en débattre directement sur place. Une grande première qui a permis d’aller chercher les élus là où ils étaient présents. Mais plus important encore, l’Apnel a fait chuter les interdits que s’imposent les naturistes eux-mêmes. Si la presse a été unanimement bienveillante à l’égard de cette action, la communauté a été divisée sur la question de l « affichage politique » mêlant, sur les réseaux sociaux, la tonalité de la grande fête résolument à gauche et la coloration de l’Apnel et de la FFN. Ces relations entre politiques et militants, fortement repoussées par quelques naturistes, ont été pourtant tissées sur le terrain par les associations locales avec les maires des communes depuis de nombreuses années.
Les hommes d’Europe Ecologie ont initié le mouvement en invitant la FFN à son université d’été et en présentant un projet d’espace naturiste dans un parc ouvert à la baignade à Paris. Un timing un peu étonnant : voilà deux ans et demi que la FFN s’impose dans les médias, communique sur ses événements et le naturisme en France. Deux années où les journalistes ont tourné peu à peu la caméra sur le « contenu », davantage que sur la forme, en abandonnant les reportages graveleux au bénéfice de sujets plus profonds, à l’instar de France 5 et du Magazine de la Santé diffusé cet été. Alors vivons heureux, vivons cachés ? Les politiques ne nous laissent visiblement plus le choix !
Dossier complet « les naturistes à la Fête de l’Huma » à lire dans le N°22 – Nov/Déc.2016 – Janv 2017

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